Bande dessinée d’après le roman de Daniel Defoe. Scénario de Christian Lemoine et dessin de Jean-Christophe Vergne.
Le bateau de Robinson Crusoé fait naufrage. Avec lui, le seul rescapé de la catastrophe est un chien. Isolé sur une île perdue en pleine mer, Robinson se crée une vie civilisé, résistant autant que possible au désespoir que crée la solitude. « Il en résulte qu’il n’est point de condition si misérable où il n’y ait du positif. » (p. 15) Tout change quand il sauve un jeune sauvage d’une bande de cannibales. Désormais, il instruit Vendredi, indigène habile et intelligent. Mais Robinson ne cesse jamais d’espérer qu’un bateau britannique croisera au large de son île et le ramènera dans son pays.
Le mythe littéraire de Robinson Crusoé m’a toujours fascinée et j’avais beaucoup apprécié la lecture de Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier et de L’empreinte à Crusoé de Patrick Chamoiseau. Ici, c’est un plaisir de voir ce mythe mise en images et de poursuivre la découverte de l’histoire et de l’auteur dans le livret bibliographique qui fait suite à la bande dessinée.