Andy et sa fille sont traqués par les hommes de la Boîte. Tout ça parce qu’un jour, le jeune Andy et la jeune Vicky, étudiants, ont eu besoin de deux cents dollars. Pour les obtenir, ils ont participé à une expérience qui a changé leur corps. Et ils sont tombés amoureux. En Charlie, leur petite fille, leurs nouvelles capacités se sont mêlées pour devenir un pouvoir encore plus grand et tout à fait effrayant : par la seule force de son esprit, la fillette déclenche des incendies. Aujourd’hui, la Boîte veut attraper Charlie et s’approprier son pouvoir. Et si ce n’est pas possible, il y a toujours une solution radicale. « Que fait-on qu’une équation ratée ? On l’efface. » (p. 13) Alors Andy et Charlie fuient encore et encore et tentent d’échapper aux hommes de la Boîte, et surtout à l’indien John Rainbird, géant défiguré et inquiétant.
Stephen King aime dénoncer les dérives des états libéraux : ici, la Boîte est l’archétype de l’organisation malfaisante et malveillante. « Si vous ne posez pas de questions, vous n’entendrez pas de mensonges. » (p. 38) Et il explore une nouvelle fois les pouvoirs de l’esprit : ici, la pyrokinésie est terrifiante entre les mains d’une enfant qui ne la maîtrise pas. J’ai passé un bon moment avec ce livre, mais c’est loin d’être le roman de Stephen King que je sauverais des flammes.