Roman jeunesse de Sophie Adriansen. Illustrations de Tom Haugomat.
Max Geiger est un petit garçon très intelligent. Avec son prix d’excellence, il a reçu un poisson rouge. Pour une autre raison, il a reçu une étoile jaune à coudre sur son vêtement. Pour son anniversaire, il espère avoir un autre poisson pour tenir compagnie au premier. Mais c’est la guerre, et la guerre n’est pas drôle. « La guerre, ça commence l’été et ça empêche de faire des châteaux de sable. La guerre, ça empêche d’aller se baigner dans l’eau salée. La guerre, ça remplace les vacances à la plage par les jeux dans l’impasse avec Daniel et Bernard. » (p. 16) Finalement, pour son anniversaire, Max est emmené avec sa famille au Vel’ d’Hiv’ : ce n’est pas vraiment la fête qu’il avait imaginée.
Max et les poissons offre aux jeunes lecteurs une première approche de la guerre, du point de vue d’un enfant. Avec un style simple, parfois trop infantile à mon goût, l’auteure parle de peur, de séparation, d’attente et d’espoir. Le petit carnet historique en fin d’ouvrage remet le récit dans son contexte et ouvre la discussion. S’il n’y a pas d’âge pour parler de la guerre, il y a une manière de le faire et celle de Sophie Adriansen est assurément réussie.
De la même auteure : J’ai passé l’âge de la colo !