Aujourd’hui, parlons d’un truc que je déteste : la margarine. (Rien que d’y penser, j’ai comme un haut-le-cœur…)
C’est Napoléon III qui est à l’origine de la margarine. Enfin non, ce n’est pas lui qui a bidouillé en cuisine, mais il a lancé un concours en 1869 dont le sujet était de mettre au point un « corps gras semblable au beurre, mais de prix inférieur, apte à se conserver longtemps sans s’altérer en gardant sa valeur nutritive ».
Et ouais, le beurre, c’était cher et ça ne se conservait pas très bien. Du coup, le pauvre, le matin, il avait rien à mettre sur sa tartine ! S’il est pas gentil, ce Napoléon III, d’avoir pensé au petit-déjeuner du peuple !
Bref, c’est le pharmacien Hippolyte Mège-Mouriès qui décroche le pompon en réalisant un mélange de graisse de bœuf, de lait et d’eau. Il appelle sa mixture « margarine » d’après le mot grec « margaron » qui signifie « blanc de perle » et du mot « polyalcool-glycérine : un petit bout de l’un, un petit bout de l’autre, et voilà, on a le mot « margarine ».
Le produit rencontre un grand succès populaire. Et son odeur me donne immanquablement la nausée. Donnez-moi du beurre, salé de préférence, et pis c’est tout !
Alors, billevesée ?