Une auteure inconnue, Jane P. Menard, rencontre un succès inattendu avec son livre Zacharias Ascaris. Le texte se vend par millions, par milliards. Mais un phénomène bizarre entoure ce livre. « Quelques centaines de clients d’Amazon signalèrent un étrange problème technique : tous leurs livres électroniques avaient été contaminés ou remplacés par un autre texte. » (p. 4) Le livre parasite, c’est celui de Jane P. Menard. Peu à peu, il infecte tous les livres numériques, tous les textes disponibles en ligne et même les textes imprimés et manuscrits. Pas une ligne de texte n’échappe à la contamination, à la zacharification. « Partout où figuraient quelques mots, le phénomène frappait. » (p. 8) Comment ? Pourquoi ?
Nicolas Dickner prouve que l’exercice de la nouvelle, quand il est maîtrisé, vaut tous les grands romans. Une dizaine de pages suffisent à imposer un univers post-apocalyptique littéraire tout à fait terrifiant pour tout amoureux des livres ! Lisez Nikolski de cet auteur pour profiter de l’étendue de son talent !