Retiré à la naissance à ses parents, Uther et Igraine, Arthur grandit dans la maison de Sire Hector qu’il croit être son père. Quand il retire l’épée du rocher, le royaume de Bretagne ne peut que reconnaître sa légitimité. Mais le roi Lot et les onze barons du Nord refusent de le considérer comme leur souverain. S’ouvrent alors des années de guerre. Aidé par Merlin dont les déguisements et les tours sont innombrables, Arthur fait valoir ses droits sur son royaume. « Les premières années du règne d’Arthur furent consacrées à restaurer son royaume par la loi, l’ordre et la force des armes. » (p. 45)
Bon, j’arrête là, tout le monde connaît l’histoire d’Arthur et il y a autant de variations du cycle arthurien qu’il y a d’auteurs. On retrouve Guinevere, la Dame du Lac, Morgane la fée, le valeureux Lancelot et tous les autres. Les hommes se percent souvent le cœur à coup d’épée, les demoiselles sont belles et/ou manipulatrices, les malédictions sont nombreuses et le fatum pèse lourdement sur les individus. « Quel nom à mon péché ? […] / La malchance, répondit merlin. Certains l’appellent le destin. » (p. 53) De quête en serment, les preux chevaliers traversent le royaume et vivent des aventures extraordinaires. Les perfides s’opposent aux fidèles et les traîtres sont défaits par les justes. « Pour parvenir à ses fins, le roi avait attaché à sa personne et réuni à sa cour les meilleurs chevaliers ainsi que les plus hardis guerriers du monde. » (p. 196)
Pourquoi John Steinbeck a-t-il écrit cela ? Mystère ! En tout cas, ça change des plaines poussiéreuses de la Californie ! Et j’en profite pour vous conseiller Tortilla Flat ou Des souris et des hommes, mais surtout À l’est d’Éden !