Recueil de nouvelles de Stephen King.
- Une femme incapable de prendre des décisions se révèle décisive lors d’une invasion zombie.
- Une pluie de crapauds tombe tous les sept ans.
- Un vieil homme apprend à son petit-fils à comprendre et à chevaucher le temps.
- Il y a des coups de téléphone qu’il faudrait vraiment prendre au sérieux.
- Ne pas arrêter de fumer peut vous ouvrir les yeux, mais pour ce qui est de vous sauver la vie…
- Des touristes américains vont regretter leur voyage en Europe.
- Du métal pousse dans une maison qui se transforme en machine.
- Il y a un magot à récupérer, mais il faut d’abord reconstituer une carte en quatre morceaux.
- Le Dr Watson résout une énigme avant Sherlock Holmes.
- Un personnage rencontre son auteur et perd son univers.
- Les plus petites choses ont plus de valeur que les grandes fortunes, quand on est reconnaissant de ce que l’on a.
La qualité des intrigues est inégale, mais le plaisir est au rendez-vous avec les pastiches de Lovecraft ou de Conan Doyle. Stephen King a un talent immense pour construire des histoires, même les plus anodines. J’ai particulièrement apprécié celle où le grand-père parle du passage du temps. Comme dans le premier volume, on trouve des personnages qui mettent les pieds là où il ne faut pas, qui se fourrent dans des situations inextricables et qui plongent tête la première dans un trou béant d’horreur. « C’est comme un cauchemar qu’on chercherait à oublier à son réveil, mais qui ne veut pas disparaître, comme le font presque tous les rêves ; au contraire, il reste là, il s’accroche… » (p. 272) Pas grand-chose à dire sur ces nouvelles sinon qu’elles m’ont fait passer de bons moments, entre d’autres lectures. C’est tout l’avantage des recueils : on les poursuit quand on veut, sans risque de perdre le fil !