Mon Antonia

Roman de Willa Cather.

Jim Burden a été élevé par ses grands-parents, dans leur ferme du Nebraska. Non loin, venue de Bohème, la famille Shimerda peine à prospérer face à la rigueur des hivers. Jim apprend l’anglais à la jeune Antonia qui, au fil des années, devient une très bonne amie et aussi son premier amour. « Antonia avait les yeux les plus confiants et les plus expressifs qui soient au monde ; l’amour et la crédulité semblaient vous regarder à visage découvert. » (p. 229) Antonia travaille dur pour aider son frère et sa mère à développer leur ferme, puis elle trouve une place en ville et découvre les bals et les toilettes. Jim grandit, quitte le Nebraska pour diverses universités, mais il n’oublie pas celle qui a marqué son enfance et son adolescence. Des années plus tard, il la retrouve.  « Je me suis contenté d’écrire presque tout ce que me rappelle d’elle. Ce n’est pas construit du tout et n’a même pas de titre. » (p. 11)

Nombreuses sont les familles danoises, norvégiennes ou tchèques qui ont tenté leur chance dans la nouvelle Amérique. Leurs enfants, et surtout leurs filles, étaient courageuses et travailleuses pour aider leur famille à prospérer. « Les filles de la campagne étaient considérées comme une menace pour l’ordre social. Leur beauté brillait d’un éclat trop audacieux sur le fond des conventions. » (p. 196) Ce roman simple suit un ordre chronologique qui permet de suivre l’évolution des sentiments des personnages. On y voit grandir une relation profonde et puissante. Il est des amitiés primitives qui sont fondatrices dans une existence.

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