Roman d’Agatha Christie.
Je n’aime pas les romans policiers, notamment ceux d’Agatha Christie. Mais j’ai promis à quelques amis fans de cette autrice de lire au moins ce roman qui est selon eux un incontournable, un fondateur du genre. Qu’à cela ne tienne, voyons ce que ce bouquin a dans le ventre. Je m’abstiens de trop en dire : ceux qui connaissent la chute comprendront et ceux qui ne la connaissent pas m’en voudront peut-être de donner trop d’indices. Sachez seulement que, comme son titre l’indique, il s’agit de découvrir qui a tué Roger Ackroyd. Aidé du Dr James Sheppard, Hercule Poirot mène l’enquête. « La police peut se tromper, […] et à mon avis c’est ce qu’elle est en train de faire. » (p. 62) Tout le monde est suspect et tout le monde a un alibi ou une bonne excuse. Mais on ne l’a fait pas à Poirot : à la retraite ou non, l’insupportable petit Belge ne se laisse pas berner. « Voyez-vous, quand je sens que quelqu’un me cache quelque chose, j’imagine toujours le pire. » (p. 136)
J’ai trouvé le coupable avant la moitié du bouquin tant les indices m’ont semblé évidents, voire hurlants. Le procédé narratif a peut-être surpris les lecteurs de l’époque, mais tout de même, l’assassin dévoile quasi immédiatement son identité. Mais ce que je reproche surtout à Agatha Christie, c’est son style très daté. OK, ce n’est pas sa faute : quand elle écrivait, son style était d’époque, mais celui-ci vieillit très mal. Tout comme les opinions de la dame sur les Juifs, les domestiques ou encore les femmes qui me donnent quelques irritations ! Bref, j’ai lu le livre et on va dire que, maintenant, j’en ai fini avec Agatha Christie.