Bande dessinée de Lewis Trondheim.
Toujours dans son long pardessus beige, mais revenu de Blacktown et à notre époque (ne cherchez pas à comprendre comment), Lapinot se promène en ville avec son ami Richard. À plusieurs reprises, les deux gars empêchent un homme de mettre fin à ses jours. Le malheureux se prétend frappé d’une malédiction lancée depuis des siècles par la dynastie Pÿkchnetz et qui se transmet par une pierre. Lapinot accepte de prendre sur lui ce sort de malchance sans y croire une seconde. « Ta vocation, c’est quoi ?… C’est de devenir un saint ? » (p. 21) Pourtant, force est de constater que des catastrophes en série frappent Richard, et non Lapinot. Ce dernier fait donc son possible pour libérer son ami de l’emprise de la dynastie Pÿkchnetz. Et il cherche aussi le courage de rappeler Nadia, rencontrée aux sports d’hiver.
On verse ici dans l’absurde sur fond de foi. C’est toujours un plaisir de retrouver Lapinot qui est un authentique bon gars, avec une chance insolente et un cœur gros comme ça. Un lapin selon mon cœur !