Bande dessinée de Lewis Trondheim.
C’est l’été et Lapinot cherche un boulot. Richard lui propose d’intégrer Damoclès, une entreprise aux méthodes et aux métiers peu orthodoxes, qui œuvre dans un but finalement assez peu catholique. « À prendre les êtres humains pour des insectes sur lesquels vous avez le droit de vie et de mort, c’est vous qui finirez écrasé comme une mouche. » (p. 46) Lapinot préfère s’abstenir, mais voilà qu’il trouve une mallette contenant un million de francs. En cherchant à la rendre à son propriétaire, Lapinot prouve à nouveau qu’il est un vrai bon gars, mais il se met dans une situation délicate où sa droiture lui cause des problèmes de conscience. Et il est toujours hésitant quant à la conduite à tenir avec Nadia : va-t-il enfin se lancer ?
Ce tome est bourré de phrases prophétiques, de situations ubuesques et de réflexions sur le sens de vie et de la justice. Comme d’hab’ avec le lapin de Trondheim, me direz-vous ! Tout à fait, vous répondrai-je ! Et c’est justement ce qu’on aime !