Elle se fit élever un palais…

Poème de Paul Éluard. Illustrations : bois gravés de Serge Rezvani.

« Elle se fit élever un palais qui ressemblait à un étang dans une forêt, car toutes les apparences réglées de la lumière étaient enfouies dans des miroirs, et le trésor diaphane de sa vertu reposait au fond des ors et des émeraudes, comme un scarabée. »

Ce poème aux accents mythiques, voire mythologiques, est une folie amoureuse, sensuelle et même érotique. Sublimé par les portraits de femmes quelque peu callipyges et terriblement énigmatiques dessinés/gravés par Serge Rezvani, le texte est précieux et délicat.

Produit en 16 exemplaires en 1947, le poème jouit d’une belle diffusion avec le fac-similé créé à l’occasion de la 21e fête de la librairie. Mon exemplaire m’a été offert par Fabienne, âme et libraire de Place Ronde.

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