Album de Carole-Anne Boisseau et Galaxie Vujanic (texte) et Masami Mizusawa (illustration).
C’est le carnaval dans l’école de Lapingouin : il faut le plus chouette des costumes au petit bonhomme et Malapin a promis de lui coudre celui qu’il voudra. Lapingouin décide qu’il sera un monstre. Mais lequel ? Sera-t-il baveux, immense, enflammé ? Il y pense pendant des heures, et même la nuit. Au point de rêver de monstres. « Mais où sont tes copaingouins ? […] / J’en ai pas ! J’leur fais trop peur. […] / Si tu veux, Mondoux et moi, on veut bien être tes copaingouins. » (p. 22) Et finalement, Lapingouin trouve le costume parfait et comprend que la différence/difformité n’a rien de repoussant.
Le monstre, c’est celui que l’on montre parce qu’il est différent. Lapingouin et ses copains sont très différents, mais ce sont des gentils et jolis monstres. Et ne me lancez pas sur la beauté des monstres, sinon je vais être intarissable. Pour faire court, disons que je trouve une beauté immense dans ce qui ne se conforme pas aux normes et aux codes. Et évidemment, si ça a une jolie paire d’oreilles toutes douces et un faible pour les carottes, ça me plaît encore plus !