Les Pounipounis, ce sont des petits animaux adorables. Il y a Nicolapin avec ses ailes d’ange, Roméours, Éricureuil, Pinjamin et son chapeau haut de forme, Laetipiaf qui ne sait pas voler, Mélichat, Gasthon le poisson qui flotte dans l’air, Rouxane et Félichien. Ces joyeux amis aiment jouer au grand air, un peu moins apprendre les mathématiques, faire des siestes dans l’herbe ou préparer Noël en attendant que l’arbre magique donne des cadeaux. « À l’arrivée du printemps, Nicolapin est empli d’un sentiment d’agitation… : Je veux faire des bonds. J’ai envie de sauter partout ! » (p. 67)
Dans des aventures de quelques pages, les Pounipounis ne sont que rondeur, douceur et bienveillance. Les conflits sont très vite désamorcés et tout le monde vit dans l’harmonie et la tendresse. « En fin de compte, ce qui leur a permis de partager correctement les gâteaux, ce ne sont pas les mathématiques, mais la gentillesse ! » (p. 54) Chaque problème trouve sa solution et chaque histoire s’achève sur une petite morale ou une parole pleine de bon sens.
Le pays des Pounipounis, c’est l’illustration parfaite du terme kawaï : mignon, doux, pastel, gentil. Pas de malice, pas de méchanceté, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes merveilleux. Évidemment, cette lecture sera surtout appréciée par un public jeune : les messages sont adorables et très justes, mais beaucoup trop sucrés à la guimauve pour un vieux palais comme le mien ! Dans le même genre, je préfère le personnage de Lapingouin.