Manuel de Marie-France Claerebout.
À des fins professionnelles, j’ai décidé de passer l’épreuve du Certificat Voltaire. Cet examen évalue le niveau orthographique des candidats. Sans fausse modestie, je pense maîtriser plutôt bien la langue française, mais une remise à jour de quelques règles ne peut pas me faire de mal. Et en travaillant cette épreuve, je ne peux que m’améliorer.
« Prouver sa connaissance de l’orthographe, c’est certes prouver que l’on connaît l’écriture et le sens des mots courants tels que le dictionnaire nous les propose, et indépendamment de l’usage qu’on en fera. C’est aussi montrer que l’on sait conjuguer correctement les verbes usuels, que l’on maîtrise l’accord des mots entre eux. Connaître la langue française implique également de pouvoir exprimer sa pensée avec précision, en trouvant le mot juste. » (p. 1) Le dernier point est fondamental dans mon travail.
Ce manuel est très clair, très intelligemment conçu, avec explication des règles, présentation des exceptions et illustration avec des exemples. Des points d’étape réguliers permettent de vérifier si les règles sont acquises ou doivent être revues.
En travaillant, j’ai constaté un phénomène étrange. Il y a des difficultés que je maîtrise par habitude et non parce que je connais la règle. Et face à cette dernière, j’ai le sentiment de ne plus savoir surmonter la difficulté. Preuve que plutôt qu’imiter ou recopier, il est toujours préférable de maîtriser la technique…
L’épreuve est notée sur 1000. Il n’y a pas de note éliminatoire. « Dépasser 900 points sur 1000 n’est pas facile. […] Obtenir plus de 700 points n’est pas courant non plus, et atteste déjà une parfaite maîtrise de la langue. » (p. 2) Suis-je trop ambitieuse d’espérer un total entre 650 et 750 ? Nous verrons cela après la session !