Aquarelliste, portraitiste mondain, graveur et photographe, Anders Zorn a marqué son époque. Et mon esprit !
Aussi à l’aise dans les salons parisiens que dans les forêts de sa Suède, il a su capturer l’éclat particulier de Paris, saisir la beauté nouvelle des pays qu’il a visités et rendre éternels le folklore et la nature de son pays. Ce sont d’ailleurs ses toiles que je préfère, dans lesquelles je trouve le vert le plus chaud jamais vu. « Les magnifiques paysages environnant le lac Siljan, composés de forêts profondes et de montagnes bleutées, les claires soirées d’été, les costumes folkloriques et les pittoresques maisonnettes en bois sont autant de souvenirs d’enfance qui s’ancrèrent dans la mémoire de Zorn et nourrirent son imaginaire. » (p. 13)
Le port d’Alger
La gardeuse de vaches
En 2017, c’est sans doute l’exposition qui m’a le plus émue. Et j’ai tant regretté de ne pas avoir acheté le catalogue. L’avoir trouvé d’occasion m’a donc emplie d’une joie sans pareille ! Comment ne pas tomber béate d’admiration devant les tissus qu’il peint ? On croirait entendre la soie craquer et le velours murmurer.
Autoportrait en rouge
En deuil
J’ai replongé dans les toiles de cet artiste suédois, toujours aussi fascinée par son talent pour peindre la lumière et l’eau. Surtout l’eau ! Elle est mouvante, vivante sur la toile, et le peintre a su rendre sa musique.
Le clapotis des vagues
Vacances d’été
Je ne me lasserai pas ce catalogue d’exposition et encore moins de cet artiste. Au point que j’envisage d’acquérir une reproduction d’une de ses toiles. Reste à savoir laquelle je préfère…