Ouvrage poétique de Cécile Coulon.
Comment résume-t-on la poésie ? Le peut-on ? Le faut-il ?
Cécile Coulon, c’est un génie brut qui parle d’amour et de souvenir, de montagnes et d’enfance, de nostalgie et d’attente, de course à pied et de déambulation dans les sommets. Entre délicatesse et brutalité, ses mots refusent la banalité.
« Je voudrais que la poésie soit aussi naturelle à ceux / qui m’entourent que l’émotion / qui jaillissait cette nuit-là, devant cette place, / avec cette facilité improbable des moments / qui n’auraient pas dû être, / qui furent tout de même, mal fichus, débordants / de grâce et de paroles impassibles. » (p. 15)
« Tu venais d’arriver dans mon désir à la manière / d’un voyageur qui se trompe de quai. » (p. 19)
« Il faudrait plus souvent dire aux êtres tristes / que ce qui ne doit pas arriver / généralement, n’arrive pas. » (p. 33)