Bande dessinée de Lewis Trondheim.
Après avoir été violemment agressé, Lapinot a besoin de se mettre au vert. Il part à la campagne avec Richard, dans la nouvelle maison de leur ami Titi. Mais voilà qu’une météorite détruit leur voiture. Et beaucoup trop de personnes sont intéressées par ce caillou extraterrestre. Ce qui devait être un week-end de détente se transforme en expérience de survie en terrain hostile.
Me voilà un peu déçue par cette lecture. C’est toujours un plaisir de retrouver le sage et pragmatique Lapinot et l’hilarant bien qu’agaçant Richard. « Si je dis que tu es en train de devenir chiant, je ne râle pas, hein… C’est juste une opinion péremptoire. » (p. 21) L’album déplore la convoitise et l’inconscience générale vis-à-vis des problématiques mondiales, mais il y manque un certain sel. Le discours collapsologue est intéressant, mais n’aboutit pas vraiment. Les dernières pages annonçant une certaine pandémie promettent un futur volume encore bien désespéré. J’espère qu’il sera plus piquant que celui-ci.