Bande dessinée de Lewis Trondheim.
Lapinot se promène en montagne. Il passe dans les ruines d’une église et au milieu d’un cimetière abandonné. Ses pas l’entraînent dans une forêt épaisse. Et nous suivons la déambulation silencieuse et contemplative de l’aimable lapin, nous demandant ce qui va lui tomber sur le râble… Eh bien, justement, rien ! Tous les ressorts de la terreur gothique sont présents, mais aucun n’est activé. Lapinot profite simplement de vacances estivales avec son amoureuse. Tout est simple, sans menace, pour le mieux. Comme le dit la quatrième de couverture, empruntés à Leon Tolstoï, « Les gens heureux n’ont pas d’histoire ». Et pourtant, il y a mille petites choses à regarder dans ces quelques pages !
Avec ce huitième volume des nouvelles aventures de son célèbre lapin, l’auteur revient à un format à l’italienne, sans paroles, comme dans Les herbes folles. Cela donne un très joli petit ouvrage, mais pour moi, perfectionniste du rangement de ma bibliothèque par collection et série, c’est une torture ! Monsieur Trondheim, vous êtes l’incarnation de la loi de l’emmerdement maximum, version 9e art !