Ouvrage de Marcelle, illustré par Marie Poirier.
En phrases courtes où résonne tant de beauté, Marcella nous parle du mouvement des êtres. « Les gens qui dansent se débordent avec élégance. » Sa poésie est un peu étrange, douce et étonnante, entre quotidien et inconnu. On ne sait si le geste sera gracieux ou brisé, mais on sent que le membre doit bouger exactement comme ça, pas autrement. Les illustrations sont dynamiques, rehaussées d’un bleu profond en à-plat qui figure tout le mouvement. C’est simple et très émouvant.
Maintenant que j’ai lu quatre titres de la collection « Les gens » aux éditions Les Venterniers (maison du Nord !!!), je veux tout lire. Je suis conquise par ces petits livres pas tout à fait carrés, au papier épais relié à la main, avec une sur-couverture pliée qui fait comme une bague. J’aime les beaux ouvrages et ceux-là sont précieux tant ils sont délicats.
Les gens qui s’aiment, Les gens qui cherchent leur chat et Les gens qui likent.