Il faut parfois chanter

Recueil poétique d’Évelyne Trouillot.

Quatrième de couvertureIl y a cet enfant « né sous une tente dans un camp où la vie se faufile sans y rester ». Il y a Haïti, cette île qui « s’est noyée dans un café sans âme », « pays crève-cœur » qui reste debout face aux assauts. Il y a la violence et l’injustice qui traversent le monde. Mais pour Évelyne Trouillot, pas question de céder du terrain au désespoir, bien au contraire : c’est pour lutter contre la misère que son chant s’élève. « Je ne suis pas de celles qui baissent la tête et s’habillent de porcelaine », nous dit-elle. Pour celle qui a choisi l’amour et la poésie comme armes de combat, l’heure n’est pas au renoncement. Ses vers contiennent une force insoupçonnée : celle d’une femme libre et engagée, qui connaît la puissance des rêves partagés.

La poésie ne se résume pas, elle se ressent. Dans les vers prosaïques d’Évelyne Trouillot, il y a des femmes qui s’élèvent face au monde, meurtries, mais droites sur leurs jambes. Il y a des enfants en larmes qui rêvent de tendresse. Il y a surtout les hurlements de la pauvreté et de la violence. La poétesse porte par ses mots des revendications simples et humanistes : la résignation est impossible face à l’injustice.

Je retiens ces quelques mots dédiés « à mes amies ». « Paroles en flots / et douleurs en partage / perles d’émois et de rires fous / complices / magiques / et malicieuses / qu’il fait beau avoir à mes côtés / votre amitié au féminin pluriel ! » (p. 15)

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