Bande dessinée de Stan Sakai.
Miyamoto Usagi arrive dans le village d’Enfer. Le lieu porte bien son nom : depuis plusieurs mois, il est devenu invivable, car Higa et Komo, deux chefs de gangs, s’y disputent violemment le pouvoir. Le guerrier solitaire aurait tout intérêt à continuer sa route sans s’arrêter. « Bon ! Je n’ai jamais fait preuve d’aucun bon sens… » (p. 8) Il ne sera pas dit que Miyamoto laissera des villageois·es innocent·es faire massacrer dans les rues ! Un peu plus loin dans son périple, il nouera une alliance étonnante, mais à bénéfices mutuels entre une incorrigible bavarde et un esprit affamé.
Le samouraï aux longues oreilles fait toujours preuve de noblesse dans les affrontements, de courage face aux dangers, de bonté envers les pauvres et de patience tendre envers les enfants. Je mentirais si je niais avoir un vrai coup de cœur pour ce lapin épéiste hors pair. Au fil des albums, j’apprécie toujours autant les combats chorégraphiés par Stan Sakai : le dessin est très dynamique et, même en noir et blanc, on se figure très bien les blessures et le sang qui s’écoule dans la poussière.