Roman de Terry Pratchett.
Le mage Rincevent, Deux-Fleurs et le Bagage vivant de ce dernier chutent par-dessus le rebord du Disque-Monde. Logiquement, cela devrait signer leur fin, même dans cet univers étrange porté par quatre éléphants juchés sur le dos de la Grande A’Tuin, tortue céleste. Mais non ! Entre la chance insolente de Deux-Fleurs, premier touriste du Disque-Monde, et le destin fabuleux que Rincevent doit accomplir – même si personne ne l’en a informé… –, la chute est retournée. Il faut dire que le mage, même s’il est du genre pas très doué, est précieux : il a dans la tête inscrit le huitième sortilège, tiré de l’In-Octavo, grand livre de magie rangé dans les allées de la bibliothèque de l’Université de l’Invisible. « Nul ne savait ce qu’il adviendrait si l’un des Huit Grands Sortilèges se lançait tout seul. » (p. 15) Ce qui est certain, c’est que les huit sortilèges doivent être prononcés ensemble pour éviter la destruction du Disque-Monde. « Le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. » (p. 6) Aidés de Cohen le Barbare, Rincevent et Deux-Fleurs reviennent à Ankh-Morpork et s’attèlent à la tâche.
Dans ce second volume des Annales du Disque-Monde, Terry Pratchett continue son melting-pot irrévérencieux de légendes, mythes, religions, traditions et folklores. C’est hilarant, très souvent bouffon et évidemment absurde. « La totale inconscience du petit homme devant toutes formes de dangers décourageait tellement les dangers en question qu’ils laissaient tomber pour aller voir ailleurs. » (p. 17) Toutefois, pour avoir lu d’autres titres de ce grand cycle de fantasy, je sens que l’auteur cherchait encore son ton et sa patte dans ce tome.