Tome 1 : L’ennemi du genre humain
Bande dessinée d’Alain Ayroles et Richard Guérineau.
Le chevalier Saint-Sauveur fait donc route vers le Nouveau Monde, contraint à l’exil pour se refaire une fortune, ou en tout cas pour sauver sa vie puisque son honneur est irrémédiablement perdu. Accompagné de Gonzague, son valet philosophe, et de Mitewile’un, un Indien d’Amérique qu’il a gagné au jeu, il espère s’en tirer en relevant un nouveau défi lancé par ses sinistres amis parisiens. Une forfaiture de plus ou de moins, cela ne compte pas pour Saint-Sauveur qui n’a de cesse d’utiliser les autres pour son plaisir ou ses intérêts. Le libertin sans vergogne envisage une nouvelle fois de sacrifier la vertu à l’orgueil et à la richesse. La cible de ses attaques mauvaises est la jeune Aimée d’Archambaud, certes fière, mais au cœur sensible et prompt à s’enflammer. Mais Saint-Sauveur ne s’attendait pas à ce que son domestique soit de plus en plus frileux à l’idée de participer à ses manœuvres et que son captif amérindien présente une telle indépendance d’esprit.
« D’aucuns se donnent beaucoup de peine pour se faire aimer, quand d’autres font tout pour qu’on les haïsse et obtiennent malgré tout l’effet inverse. » (p. 47) Ici, pas de doute pour moi, Saint-Sauveur est proprement détestable et irrécupérable, mais quelle joie de suivre Mitewile’un sur les chemins de son pays ! Je retrouve mon cher Québec, ses forêts immenses et sa nature sauvage. Hâte de lire le dernier tome de cette bande dessinée grandiose et de revoir certains personnages qui ont été, selon moi, un peu trop rapidement évacués…
Il faut que je me trouve ce 2ème tome !
Tout à fait !!!