
Ouvrage de Mario Alonso et Laura Penez.
Comme les autres titres de la collection « Les gens qui » publiée chez Les Venterniers, celui-ci est joli et tendre, avec une tonalité douce-amère, comme le chagrin. La mort est inévitable et tout est passage, et les phrases de Mario Alonso le rappellent sans désespoir. Nous les vivant·es, nous sommes des mort·es en puissance, des mort·es en devenir. En attendant, nous tenons allumées les chandelles du souvenir. Ce très beau petit livre m’a donné envie de relire Mourir un peu, de Sylvie Germain.
Les illustrations très colorées explorent les mythes antiques et le folklore mondial qui entourent les rites funèbres. En fin d’ouvrage, c’est une véritable plus-value d’avoir légendé les dessins ! Je termine comme toujours avec de beaux extraits.
« Les gens qui meurent ne le font pas exprès. »
« Les gens qui meurent effacent le monde avec les paupières. »
« Les gens qui meurent s’inquiètent pour nous. »