Recueil de nouvelles de Tom Hanks.
Dans ce livre, vous trouverez :
- Un couple mal assorti,
- Un beau réveillon de Noël et des souvenirs de la guerre,
- Un acteur anonyme en goguette à Paris,
- Un père et un fils qui se retrouvent pour surfer,
- De grandes désillusions qui mettent fin à l’enfance,
- Un voisin peut-être trop envahissant,
- Un voyage autour de la Lune et des voyages dans le temps,
- Une jeune actrice qui refait son CV et qui se cherche un nom,
- Des anniversaires inoubliables à bien des titres,
- Des articles de gazettes et un scénario,
- La détermination d’un immigrant à réussir en Amérique,
- Une partie de bowling miraculeuse.
Des photos de machines à écrire séparent chaque texte. À la fois relique et totem de l’écrivain, ce symbole de plusieurs générations d’auteurs est un monstre sacré et un dieu déchu. L’outil détonne un peu dans notre quotidien ultra moderne, mais il est increvable et, bien que désuet, pas si anachronique que ça. « Je crois qu’elle marche, mais plus personne n’utilise de machines à écrire. » (p. 159) Finalement, la machine à écrire incarne tout un fantasme, comme si posséder l’objet conférait déjà un certain talent et une certaine propension à la création. « Je ne suis pas du genre à taper à la machine en enchaînant whiskys et cigarettes. J’ai juste envie de coucher sur le papier quelques vérités que j’ai apprises. » (p. 164)
D’une nouvelle à l’autre, on oscille sans cesse entre le terrible et le très beau, plongés que nous sommes dans un monde doux-amer et confrontés à des catastrophes minuscules et aux inévitables bouleversements de l’existence. Tom Hanks injecte beaucoup d’humour et de joliesse dans ses textes finement ciselés, sans chute fracassante, mais pleins d’un mouvement qui donne simplement envie de continuer à vivre. Dans l’auteur, je retrouve ce que j’apprécie tellement chez l’acteur : une humanité débordante, une bienveillance évidente, une beauté qui n’a pas besoin des canons pour séduire.
Je vous laisse avec quelques extraits qui vous donneront un aperçu de l’humour tendre que pratique l’auteur.
« Soit j’étais l’homme le plus chanceux du monde, soit on me prenait pour une poire. Après qu’Anna m’eut laissé plonger moi aussi la main dans son pantalon, je n’étais toujours sûr de rien. » (p. 13)
« Il est venu nous offrir un jambon en tongs. C’est lui qui était en tongs, pas le jambon. » (p. 89)
« Décevoir ses parents, c’est la première chose à faire quand on arrive à New York. » (p. 130)