Dans ce roman, vous trouverez :
- Une chambre rouge hantée,
- Des épouses mourant la nuit de Noël,
- Un fils renié et disparu,
- Une fiancée aux rêves brisés,
- Un époux cruel et soupçonneux,
- Un père absent, autoritaire et injuste,
- Un enfant qui grandit en conversant avec un fantôme,
- Des promesses qui survivent au-delà de la mort,
- Le spectre lointain des guerres napoléoniennes.
Alexandre Dumas propose un roman gothique d’excellente facture, et il ne gêne pas pour se placer à plusieurs reprises sous l’ombre tutélaire de l’indétrônable Hoffmann. « Maintenant, si tu me désobéis, Maximilien, fais-y attention : dans ce monde, tu es perdu ; dans l’autre, tu es damné, oui, damné et perdu. » (p. 130) J’avais deviné l’identité d’un personnage-clé vers la page 70 et il y a des rebondissements si fracassants qu’on entend leur galop bien longtemps à l’avance. « Il est des moments où, même pour les âmes les plus fortes, tout se résout en effroi. » (p. 76) Mais tout est maîtrisé, tiré au cordeau, pour offrir un roman haletant, au rythme impeccablement marqué.