Diane perd pied le jour où elle retrouve Yseult, sa mère, suicidée. Cette mort préméditée fait plonger Diane dans un ressentiment qu’elle traîne depuis l’enfance. Pour elle, Yseult, superbe blonde sensuelle et séduisante, a été une mauvaise mère qui l’a privée d’amour. Diane cherche depuis toujours à ne pas lui ressembler, à rejeter de son côté tous les plaisirs de la vie, qui lui sont abjects parce qu’identifiés par Yseult. Diane cherche à retrouver tous les hommes qui ont marqué l’existence de sa « putain » de mère, hommes tous réduits aux bagues somptueuses qu’ils offraient. Entre alcool et lucidité, Diane se débat dans sa rancœur et ses souvenirs. Un homme, rencontré au hasard d’un soir, va l’aider à se retrouver et à pardonner.
C’est une histoire âpre. Les premières pages qui décrivent le cadavre à la morgue ont de quoi laisser tomber le livre… Mais l’écriture est profonde et les douleurs sont palpables. À ne pas lire si le conflit œdipien avec sa mère n’est pas résolu…