Travailler en temps de guerre – Tranches de vie

Bande dessinée de Thomas Mosdi (scénario), Maxellande Jude (historienne) et multiples artistes.

Découvrez les portraits en images de :

  • Marie, munitionnette, séparée de l’homme qu’elle aime ;
  • André, artiste décorateur, qui trompe l’ennemi en maquillant le paysage ;
  • Anh Hào, Indochinois forcé de quitter son pays pour travailler dans les salines de Camargue ;
  • Jean, contraint au Service du travail obligatoire en Allemagne ;
  • Pierre et Lucien, travailleurs exclus au nom d’une haine de la différence.

Après les courtes biographies nourries d’archives, l’ouvrage plante plus précisément le contexte historique et rappelle combien le travail en temps de guerre a été éprouvant physiquement et socialement, avec parfois des conséquences à long terme. « Il y eut entre 260 et 300 000 volontaires qui travaillèrent en Allemagne, et 650 000 jeunes requis par le STO. Critiqués lorsqu’ils s’en allèrent, ils le furent beaucoup plus encore quand ils revinrent. Aux premiers, on reprocha leur choix, aux seconds de ne pas avoir désobéi, à tous d’avoir renforcé la main-d’œuvre du Troisième Reich. Ce furent tous des victimes du nazisme, victimes de propagandes mensongères et de chantages émotionnels pour les uns, victimes des menaces pesant sur leurs familles pour les autres… » (p. 36)

Cette bande dessinée a été créée à l’occasion de l’exposition Travailler en temps de guerre 14-18/39-45 organisée par les Archives nationales du monde du travail situées à Roubaix. Je l’ai visitée avec beaucoup d’intérêt et ne peux que vous conseiller d’en faire autant : elle est visible jusqu’au 4 mai 2024.

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