Roman de Lewis Carroll.
Faut-il vraiment résumer ce conte loufoque ? « Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle. » (p. 120) Tout commence quand Alice, enfant remuante, s’engage à la suite du lapin blanc dans un tunnel. La suite, ce sont des rencontres étranges, des animaux qui parlent, des aliments qui font grandir ou rapetisser, des mers de larmes et tant d’autres choses qui relèvent du rêve ou de l’imagination débridée de l’enfance. « Alice était tellement habituée désormais à n’attendre que de l’extraordinaire, qu’il lui parut tout triste et tout stupide de devoir admettre qu’il ne se produisait rien d’anormal. » (p. 29) Sa petite chatte Dinah lui manque, et même si ses aventures sont épatantes, la petite fille se demande si elle pourra rentrer chez elle.
Je ne compte plus vraiment mes relectures de ce livre que j’ai déjà présenté en 2015 et 2018 sur ce blog. L’occasion de le rouvrir cette année, c’est la publication par les éditions Tibert d’une version illustrée par Nathalie Novi, artiste dont je chéris les œuvres. Dans le catalogue de Tibert, j’ai déjà relu plusieurs classiques : Jane Eyre, Les Hauts de Hurlevent et Les quatre filles du Dr March. Pour cette Alice, l’illustratrice a orné les pages de guirlandes de fleurs qui me rappellent l’esthétique de William Morris, autre artiste de mon panthéon personnel. Au gré des chapitres, la couleur du fond des pages change, tout comme l’encre utilisée pour le texte. C’est un charmant camaïeu de bleus et de roses. Avec les ouvrages des éditions Tibert illustrés par Nathalie Novi, Lili est au pays des merveilles.
Je vais voir si je trouve cette version illustrée. Elle m’a l’air très belle.
Je l’ai eue en participant à la levée de fonds, je ne sais pas s’il en reste à vendre !