Demoiselle Lapine et le grand méchant Léopard – 1

Webtoon de Sadam, Mogin et Yasik

Quatrième de couverture – Vivi est une petite lapine qui vit dans un monde où les animaux se transforment en humains lorsqu’ils atteignent l’âge adulte. On les appelle les « humains-garous ». Cependant, pour une raison inconnue, Vivi ne parvient pas à se transformer. Devenue la honte de la prestigieuse famille dont elle est issue, elle se fait abandonner au milieu d’une forêt sur le territoire des cruels léopards. Quel sort le destin réservera-t-il à Vivi la lapine ?

Vivi est recueillie par Ahyn, évidemment beau à tomber par terre, et membre du clan des léopards noirs. Est-ce pour servir de casse-croûte ou devenir un animal de compagnie ? « Elle est très intelligente, pour une lapine. Elle nous comprend. Beaucoup de faits restent inexpliqués si c’est une humaine-garou ? » (p. 76) Puisque Vivi est un animal, elle ne parle pas, mais elle comprend ce que disent les humains. « Si tu tiens à la vie, ne sois pas si docile avec lui. » (p. 98) Mignonne et terrifiée, mais déterminée à ne pas être mangée par son séduisant geôlier, elle veut percer le sens de la malédiction de la Divinité-Animale qui semble peser sur elle, notamment le mystérieux pouvoir des phéromones. Tout en cherchant le moyen de se transformer enfin, elle assiste à la montée des tensions entre le clan des léopards noirs et le clan des loups.

Ai-je été attirée vers cette lecture en raison de son titre et de son personnage principal ? Évidemment ! Je ne résiste jamais à suivre un petit lapin blanc. Vivi est souvent dessinée de manière très kawaï, ronde, dodue et adorable. C’est un petit personnage tout à fait attachant, contrairement à Ahyn qui est un archétype de pervers manipulateur, possessif et cruel.  « Supplie-moi si tu tiens à la vie. » (p. 181) Clairement, je ne suis pas sensible à ce trope des webtoons coréens (si j’en crois ma sœur, bien plus calée que moi), à savoir la domination malsaine entre amant et amante. J’ai cependant continué ma lecture et je lirai les autres tomes, car la voix intérieure de Vivi est très drôle. « Hé… tu vas continuer à m’attraper par la peau du cou encore longtemps ? Alors je n’ai pas de droits humains ? Et mes droits de lapin, hein ? » (p. 204) Elle a une bouille impayable quand elle est furieuse, du haut de ses 15 centimètres, mais elle est aussi très touchante quand elle laisse sourdre son désespoir de ne pas réussir à se transformer.

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