Roman de Terry Pratchett.
Rincevent était perdu dans une dimension inatteignable, mais par chance – par chance ? –, le voilà invoqué par Eric Thursley. « Même les mages trouvent les démonologues bizarres ; ce sont en général des êtres pâles et furtifs qui se livrent à d’obscures besognes dans des officines sombres et donnent des poignées de main molles et moites. Rien à voir avec la bonne magie bien propre. » (p. 24) Détail qui a son importance, Eric a 13 ans et il s’active dans sa chambre. Bienheureux d’avoir réussi à convoquer une entité vivante, il exige la réalisation de trois vœux, ce que Rincevent est bien incapable de faire ! « Tu ne t’es pas fait rouler. Le vœu s’efforce de te satisfaire. » (p. 117) En outre, le Pandémonium a des projets pour le jeune garçon, surtout Astfgl, roi des démons, qui aurait bien l’usage d’un démonologue pour accomplir ses sombres desseins. De la jungle du Klatch à la guerre de Tsort, en passant par un enfer d’un genre nouveau et jusqu’aux confins de l’univers connu et inconnu, Rincevent est une nouvelle fois en mauvaise posture, mais jamais le dernier à prendre ses jambes à son cou. « La fuite seule compte. Je fonce donc je suis ; plus exactement, je fonce donc je serai encore. » (p. 44)
Encore un Terry Pratchett qui m’a arraché des éclats de rire bien mérités. Je ne me lasse pas du Disque-Monde et de l’imagination débridée de l’auteur. Tout semble possible et tout est plaisant à découvrir, même le plus improbable. Méfiez-vous quand même de ce que peut créer un sandwich œuf-cresson, y compris sans sa mayonnaise…