De tout temps, la littérature a célébré la mère, femme au-delà de la femme et humain au-delà de l’homme. Il n’était que temps de présenter les beaux morceaux que les auteurs ont consacrés aux pères. « Fidèlement, timidement ou crânement, le père ne peut que se tenir sur le rivage de toute maternité, bras ballants, un peu maladroit. Patient et impatient. Inquiet et rassurant. Jusqu’au bout. » (Pierre Péju)
Les Belles Lettres sont riches de déclarations tendres et affectueuses sur les papas. Cet être si inquiétant pour certains est aussi le garant d’un amour unique. « Est-ce que tu m’aimes, papa ? » (Nathalie Sarraute) Le cœur d’un père est aussi grand et doux que celui d’une mère et Montesquieu, plutôt que d’être craint de ses enfants, préférait de loin en être aimé.
« Mon père, ce héros au sourire si doux » (Victor Hugo), mon père, cet homme si fort et si grand, mon papa chéri, quand j’ai lu ces extraits, que j’ai pensé à toi, toi que j’aime tant ! Maupassant, Kipling, Diderot, Gide, Tourgueniev, Balzac, Ernaux, Renard et tous les autres savent l’écrire bien mieux que moi, mais je n’ai pas toujours besoin de mots pour te le dire.