Pour lire mes avis sur les quatre opus précédents, c’est par ici : tome 1 à 3 et tome 4.
Bande dessinée de Diaz Canales et Guarnido.
Blacksad est toujours à la Nouvelle-Orléans. Alors qu’il est chargé de ramener une voiture à Tulsa, il se fait dérober le véhicule par deux écrivains en quête de sens. « Aucun acte prémédité et violent n’est dénué de sens, ce sont l’inaction et la lâcheté qui pourrissent le cœur de l’homme. Tu devras l’assumer si tu veux un jour devenir un véritable écrivain. » (p. 15) À la poursuite des voleurs, il se retrouve dans un cirque et doit faire face à de vieilles connaissances pas vraiment heureuses de le revoir.
Me voilà un peu déçue par ce nouvel épisode des aventures de John Blacksad. Le beau matou s’écarte toujours un peu plus du droit chemin, mais avec moins de panache cette fois-ci. Neal Beato, fouine avocate au rire facile, est un personnage intéressant, mais sa présence ne suffit pas à pimenter le récit. Le dessin est toujours aussi réussi et le chat toujours aussi plaisant à regarder, mais l’image n’est pas aussi flamboyante que dans le volume précédent, où la Nouvelle-Orléans rayonnait de couleur et de musique. Nous verrons bien ce que réserve le tome 6.