Ouvrage de Frédéric Vitoux. Illustrations d’Alain Bouldouyre.
Le chat. On lui prête des pouvoirs, des pensées, de la sagesse. On le dit indépendant, méprisant, hautain, opportuniste. On le sait élégant, mystérieux, facétieux, majestueux. Cet animal n’en finit pas d’inspirer les artistes, d’intriguer les curieux et d’enflammer l’imaginaire populaire. Le chat fait couler de l’encre et s’agiter les plumes. Il est le meilleur compagnon des écrivains : Marcel Aymé, Georges Pérec, Louis-Ferdinand Céline, Ernest Hemingway, Joris-Karl-Huysmans, Charles Baudelaire et tant d’autres avaient un petit félin à leurs côtés.
Frédéric Vitoux brosse un portrait par touches, par éclats, et il dessine une image féline aussi disparate et élégante que l’est la fourrure d’un chat écaille de tortue. Il honore les chats célèbres de l’histoire et de la littérature. Mais surtout, article par article, il compose un long poème à la gloire du chat. Et ce petit animal n’a pas fini de vider les encriers, par la plume ou par la patte !
« Je suis l’instant et je suis l’éternité recroquevillée dans cette pure délectation du moment vécu. » (p. 142)
« Le chat pouvait être et devait être l’un des thèmes favoris des haïkus. N’exprime-t-il pas l’évanescence de l’existence, le mystère de la vie et ses contradictions ? » (p. 206)
« Le chat est, par essence, fantastique. » (p. 236)
« Il y a de la métaphysique dans les yeux des chats, une leçon pascalienne sur la vie. » (p. 603)
Un autre ouvrage sur notre félin préféré : Éloge du chat de Stéphanie Hochet.