Bande dessinée de Roy Thomas (scénario) et Scott Shaw (dessins).
Un étrange rayon s’abat sur Terre : les humains frappés se comportent alors comme leurs ancêtres simiesques. C’est une mission pour Superman ! Mais en cherchant à localiser la source du rayon, il se retrouve dans une autre dimension, à Gnou York, sur une Terre peuplée d’animaux. Sur cette planète aussi, le rayon fait des ravages. Mais cinq animaux lambda, touchés par les débris d’une météorite, développent de super pouvoirs : voici Captain Carotte, anciennement Roger Radis, Americaniche, Carapax, Porcifer, Abrachatabra et Plasticanard. Face à cette nouvelle ligue de justicier, Superman est un peu perdu. « Je n’arrive toujours pas à croire tout ça ! Moi, dans un monde d’animaux de dessin animé ! / Avec tes cinq doigts, c’est toi l’animal ! » (p. 18) Mais il va rapidement comprendre qu’il peut compter sur ces nouveaux héros pour l’aider dans sa mission.
Dans la mission suivante, Porcifer décide de faire bande à part : appartenir d’un club, très peu pour lui. Il s’énerve un peu et fait du dégât dans les rues de Gnou York. Alors que ses compagnons essaient de le raisonner, le voilà kidnappé par Cagoulard, grand chef d’ACROSTIC, organisation criminelle qui cherche à recruter. Heureusement, l’esprit de groupe est le plus fort et les cinq justiciers sont finalement réunis pour de nouvelles aventures.
J’ai donc lu mon premier comics avec cet illustré foutrement drôle. Superman n’a pas vraiment le beau rôle au milieu de ce bestiaire en cape et collant. Les auteurs se moquent des codes de la bande dessinée et de la naissance des superhéros, ces personnages banals qu’un évènement extraordinaire et hautement improbable transforme en machine de muscle et de probité. Adeptes d’ironie, de parodie et de second degré, installez-vous confortablement et suivez les aventures de Roger Radis, alias Captain Carott !
Le meilleur dans tout ça ? C’est qu’il y a d’autres numéros de ce lapin en cape et combinaison moulante !