Le narrateur/auteur est un jeune mangaka qui vit à Osaka dans un petit appartement, avec sa lapine. « Je me réjouis d’avoir pu dessiner un manga à propos d’un lapin durant l’année correspondante. » (p. 23) Son petit animal de compagnie s’appelle Globule. Pourquoi ce nom ? À cause de ses yeux globuleux, bien sûr ! Le narrateur est un peu inquiet au début : il n’a jamais eu de lapin et il est un peu perdu devant les comportements bizarres de l’animal. Il la fait parler, il imagine des dialogues avec son adorable bestiole (un peu comme moi avec mon chat…). « Mais c’est ta faute d’avoir laissé ces câbles-là, aussi ! Tu savais bien que j’allais les grignoter ! Quoi ? Tu savais pas ? Oh, ah bon… T’as rien retenu, alors ? […] / Voilà, le propriétaire endosse toujours la responsabilité. » (p. 58) Ses amis trouvent parfois son comportement un peu bizarre. « Y a quoi dans ce sac ? / Les poils de Globule. / Qu’est-ce que tu comptes en faire ? / Rien de spécial. Je trouvais juste dommage de les jeter. » (p. 53) Ah, je ne vous ai pas dit, Globule adore la sarriette, à tel point que son maître a des scrupules : « Je n’ai pas le courage de manger la moindre sarriette devant Globule. » (p. 63)
Moi qui lis peu de mangas, je ne pouvais qu’être séduite (après avoir compris le sens de lecture…) par cette histoire sur un lapin et son humain. J’ai souri à chaque page devant les réactions de l’homme devant les manies attendrissantes de son animal, reconnaissant mon propre comportement avec ma minette. « Et moi, je suis fou de Globule !!! J’y peux rien !!! » (p. 83) Globule a son petit caractère et les petites victoires de son maître ne sont jamais que des grandes victoires pour elle ! Le jeune garçon prend plein de photos de son animal : je fais pareil avec mon chat. En fait, peu importe que cette histoire parle d’un lapin : si l’animal avait été un gecko, un labrador ou un canari, le sujet est le même, à savoir l’amour d’un humain pour son compagnon animal. Et c’est un sujet qui me touche toujours beaucoup.