Bande dessinée de Stan Sakai.
Miyamoto poursuit son chemin. Il passe la nuit dans une auberge cernée par des obakémono. « On a tous les démons possibles et imaginables… Renards, têtes volantes, ogres, démons, gobelins au long nez, mille-pattes géants, gobelins corbeaux… À votre guise ! » (p. 13) Plus loin, il affronte un démon masqué qui s’en prend uniquement aux ronins, samouraïs sans maître qui vendent leurs services à qui les demande. Il croise aussi d’affreuses araignées bien plus grosses que lui : si ces bestioles vous effraient, passez votre chemin ! Le samouraï aide des potiers et, sans le savoir, rend son bien à un pauvre marchand dépouillé. Bientôt, il sera en mesure de dissimuler la faucheuse d’herbe dans le temple d’Atsuna, dans l’espoir que la paix perdure.
La recette de ces albums est simple : un beau lapin courageux, des aventures, de l’honneur, une dose certaine d’humour et de tendresse. Et ça marche : je me régale à chaque fois !