Quatrième de couverture : Le richissime Chinois Kin-Fo vient de se trouver soudainement ruiné. La vie, qui lui paraissait jusqu’alors insipide, lui devient insupportable. Il contracte une assurance-vie de 200 000 dollars en faveur de sa fiancée Lé-ou et du philosophe Wang, son mentor et ami à qui il demande de le tuer dans un délai de deux mois, tout en lui remettant une lettre qui l’innocentera de ce meurtre. Avant le délai imparti, Kin-Fo recouvre sa fortune, doublée. Il n’est plus question pour lui de renoncer à la vie. Mais Wang a disparu avec la lettre et il n’est pas homme à rompre une promesse ! Voilà donc Kin-Fo condamné à mort, par ses propres soins ! Une seule ressource : retrouver Wang. Et Kin-Fo de se lancer dans le plus haletant des périples au pays du Céleste Empire.
Ce roman est très plaisant, mais tellement prévisible. Je n’en connaissais que le titre, pas une ligne d’intrigue et pourtant, j’ai tout vu venir à des kilomètres, qu’il s’agisse de rebondissements ou de la philosophie hédoniste développée par les personnages. « C’est qu’il en est du bonheur comme de la santé. Pour en bien jouir, il faut en avoir été privé quelquefois. » (p. 44) L’intrigue est un excellent voyage à la sauce Jules Verne, mais sans grande surprise pour moi.