Dans ce roman, vous trouverez :
- Une comtesse à la réputation douteuse et à l’esprit un peu dérangé,
- Un mariage qui fait scandale,
- Une prime d’assurance-vie intéressante,
- Une fiancée éconduite au comportement irréprochable,
- Un palace vénitien transformé en hôtel,
- Une chambre d’hôtel inhospitalière,
- Un courrier disparu dans d’étranges circonstances,
- Des expériences chimiques étranges,
- Mille livres envoyées à une épouse éplorée,
- Des voyages de l’Irlande à l’Italie,
- Des rumeurs de fantômes,
- Des voyages de noces plus ou moins heureux.
Secouez tout ça et vous avez un roman d’assez bonne facture comme savait les écrire Wilkie Collins. Mais peut-être que je commence à connaître un peu trop les ficelles qu’il tire ou les artifices qu’il utilise : j’ai vu venir de très loin la révélation finale et le dénouement de l’histoire. Quant à la menace fantôme (oui, j’assume totalement !!!), elle est facile à comprendre. « À mon avis, aucun membre de votre famille ne peut espérer être heureux ou même tranquille dans cette maison. » (p. 117) L’hôtel hanté reste cependant un bon roman, divertissant et très agréable quand on cherche une lecture sans complication.