Tome 1 : Le pistolero – Tome 2 : Les trois cartes
Roman de Stephen King.
Roland de Gilead, Eddie et Susannah errent dans l’Entre-Deux-Mondes. Roland forme ses compagnons à devenir des pistoleros : ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront se défendre et survivre dans ce monde étrange et hostile. « Un pistolero n’était-il pas un faucon humain entraîné à mordre sur commande ? » (p. 21) Mais dans deux mondes différents, Roland et Jake souffrent du même mal. Jake, c’est le garçon que le pistolero a dû sacrifier à la fin du premier tome pour rejoindre l’homme en noir. Mais Roland a ensuite sauvé le garçon en tuant son assassin. Le pistolero et le garçon sont donc torturés par des souvenirs d’évènements qui ont eu lieu et d’évènements qui n’ont pas eu lieu. Pour réconcilier ces deux réalités paradoxales qui déchirent leurs esprits, Jake doit rejoindre Roland dans son monde. Et ce ne sera possible que si Eddie parvient à surmonter ses propres souvenirs, à oublier son frère et à créer la clé qui ouvrira une porte entre les mondes.
On apprend que la Tour sombre est au centre de portails et que des Rayons les relient. En suivant le sentier du Rayon, Roland et ses compagnons savent devoir trouver enfin l’objet de leur quête. « Nous sommes un ka-tet […]. En d’autres termes, un groupe d’individus liés par le destin. […] Chaque membre d’un ka-tet est semblable à une pièce de puzzle. Prise isolément, chacune est un mystère, mais une fois assemblées, toutes forment une image… ou une partie d’image. » (p. 349) La route est encore longue et les Terres perdues sont immenses. Quand Lud, étrange cité de verre et de béton, se profile à l’horizon, un sourd pressentiment dit à la troupe de passer outre. Mais le destin de ce ka-tet est justement de traverser la ville et d’affronter ses épreuves. Chaque membre du groupe aura son rôle et sa force, même Ote le bafouilleux, petit animal qui s’est profondément attaché à Jake. Et dans l’accomplissement de ce destin extraordinaire, un livre d’enfant et un livre de devinettes peuvent faire toute la différence.
La Tour sombre, si menaçante dans son absence, n’est pas le danger premier. Pour l’instant, Roland et ses compagnons pistoleros doivent survivre aux Terres perdues. « Il faut que nous soyons protégés. Parce que les Terres perdues sont poison. » (p. 386) La suite au prochain volume ! Je suis toujours aussi enthousiaste et j’ai hâte de savoir ce qu’il va advenir des ces chevaliers d’un autre monde !