Vingt-quatre heures d’une femme sensible

Roman épistolaire de Constance de Salm.

Après avoir vu son amant disparaître dans la calèche d’une autre femme, l’héroïne, vivement troublée, écrit une série de lettres qui témoigne de son affection passionnée et de sa jalousie brûlante. Elle cherche à se rassurer, revoit la soirée à l’opéra, revit les premiers moments de leur amour. Elle envoie ses serviteurs quérir des informations au domicile de l’amant trompeur. Pour s’assurer de son malheur, elle quitte toute discrétion et met son honneur en péril, révélant à la société son amour clandestin. Désespérée, sur le point de mourir d’amour, elle se laisse presque charmer par les déclarations d’un jeune homme éperdu d’amour et qui lui offre son soutien.

Le charme désuet des romans épistolaires opère toujours avec moi. De La nouvelle Héloïse aux Liaisons dangereuses, en passant par tout ce que le 18° siècle a fait de romans par lettres, je suis séduite ! Il faut croire qu’il n’y a que ce siècle lumineux pour produire des sentiments aussi sublimes et grandiloquents ! Et pourtant j’y crois ! Cette femme sur le point de mourir d’amour (je demande le contre-avis d’un médecin !) est convaincante! Le ton des lettres est parfait, on évolue sur toute la palette des sentiments que cette femme délaissée subit.

Un grand merci à Liliba qui m’a envoyé ce livre. Je l’avais remarqué sur son blog, et spontanément, elle me l’a envoyé.

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