Cent ans de solitude

Roman de Gabriel Garcia Marquez.

José Arcadio Buendia et sa femme Ursula ont traversé le pays pendant des mois avant de s’installer de l’autre côté du marigot. L’homme fonde Macondo, une ville nouvelle que la mort n’a pas encore visité. Des débuts de la petite cité à sa décadence, on suit le destin de la famille Buendia, de ses innombrables enfants, ses garçons têtus et entrepreneurs, ses filles belles comme le jour. Les mariages se succèdent, les adultères aussi. Certaines filiations se perdent dans l’oubli, d’autres ne sont jamais découvertes et certaines unions semblent contre-nature. Pendant des décennies, Ursula règne en matrone sur la famille et assiste aux folies de ses enfants. À chaque naissance, on craint toujours que les bébés naissent avec des queues de cochon, signe d’une alliance incestueuse. L’histoire du pays influe sur le village, qui se déchire entre conservateurs et libéraux. Sous le joug de la malédiction de Mélquiadès, la famille Buendia et son innombrable descendance sont prisonnières de Macondo, pour un siècle entier.

Il ne faut surtout pas décrocher d’une ligne ! Tous les personnages ont des noms si similaires qu’il est simple de se perdre dans le dédale de la généalogie des Buendia. Cette œuvre fondatrice du réalisme magique est magistrale, l’humour est caustique et le destin des personnages est atypique. La narration est audacieuse, qui nivelle les époques : il semble que tout se passe en même temps alors que les personnages vieillissent et changent. À lire avec attention, mais aussi avec humour.

Ce contenu a été publié dans Mon Alexandrie. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.