Socrate, le lapin noir

Roman jeunesse de Thea Dubelaar-Balzamont.

Benny ne supporte plus Roland, son beau-père, qui est souvent de mauvaise humeur et il a la main trop leste. Mais la maman de Benny, enceinte, veut encore laisser une chance à cet homme malcommode. Pour le garçon, la cohabitation devient de plus en plus pénible. « La vie n’est pas juste. Pas juste du tout. Mais cela, il le sait depuis longtemps. » (p. 14) Voilà que le garçon tombe nez à nez avec un petit lapin noir qui court à perdre haleine pour échapper à tous les dangers : chiens, rats, humains, cochons. Immédiatement, Benny en est persuadé, le petit lapin noir sera son ami. « Ce lapin s’appelle Socrate, il est à lui et à personne d’autre. » (p. 23)

Socrate devient le doux trésor et le précieux secret de Benny. « Personne ne doit savoir qu’il garde chez lui cette jolie petite boule de poils noirs. » (p. 49) Mais il n’est pas facile de dissimuler l’animal dans la maison. Benny craint que Roland brutalise son lapin, mais il se passe quelque chose de bien singulier : l’homme s’adoucit au contact de l’animal. « Socrate est magique. On est obligé de l’aimer. On ne peut pas faire autrement. » (p. 64)

Ce petit roman pour la jeunesse est un conte plein d’une sagesse tendre. Il parle de deuxième chance, d’amour, de nature humaine et de ce qu’il faut pour changer un homme. Par certains aspects, l’histoire est simple, voire simpliste et la morale est évidente, mais ce genre de textes offre un solide message d’espoir aux jeunes lecteurs. J’ai été tout à fait séduite par cette belle histoire d’amitié entre homme et animal (lapin).

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