Recueil de nouvelles de Stephen King.
Lecteur qui ouvre ce livre, abandonne tout espoir. Ici, tu trouveras :
- Une maison hantée,
- Des rats, beaucoup de rats, trop de rats,
- Des bruits dans les murs,
- Des maladies dévastatrices,
- Des extraterrestres,
- Des machines possédées,
- Un croque-mitaine et des vampires,
- Des jouets maléfiques,
- Des démons et des fantômes,
- Un brouillard et un tueur en série,
- De la folie, de la peur et des cauchemars.
La danse macabre est un motif médiéval qui représente les morts et les vivants pris dans la même sarabande, les premiers rappelant aux seconds la brièveté de l’existence et la vanité des possessions et de la gloire terrestre face à la mort. Si Stephen King ne fait pas l’impasse sur ses monstres habituels – vampires et autres voitures maléfiques –, il n’oublie jamais que l’horreur peut naître du banal, comme de cette corniche de quinze centimètres qui fait le tour d’un building et sur laquelle il faudrait être fou pour poser un pied.
Chacune des vingt nouvelles de ce recueil propose quelques minutes de terreur savamment distillée : soit l’horreur nous est donnée dès les premières lignes, soit elle se développe lentement. Dans les deux cas, le lecteur ne peut pas y échapper. « Le soir tomba, tirant la brume après lui : elle remonte lentement et presque pensivement les allées bordées d’arbres, gommant l’une après l’autre les bâtiments du campus. Elle se répandait en volutes froides et impalpables mais qui avaient quelque chose d’implacable et d’angoissant. » (p. 310)
Chaque histoire explore un style narratif différent, preuve que Stephen King les maîtrise tous : échange épistolaire, narration à la première ou à la troisième personne, conte, etc., il sait tout faire. Et il le fait vraiment très bien. J’ai dévoré ce gros recueil de 500 pages en quelques heures. Et j’en redemande !