Les aventures d’Alice au pays des merveilles – Ce qu’Alice trouva de l’autre côté du miroir

Romans de Lewis Carroll.

Les aventures d’Alice au pays des merveilles

Alice ne s’intéresse pas vraiment au livre de sa sœur aînée. Alors qu’elle se demande si tresser une couronne de pâquerettes pourraient chasser son ennui, elle voit surgir un lapin blanc en gilet qui, l’œil rivé sur sa montre à gousset, se trouve bien en retard. La suite, tout le monde la connaît : Alice suit le lapin blanc, tombe dans son terrier et vit de folles aventures au pays des merveilles. « Il venait de se passer tant de choses bizarres, qu’elle en arrivait à penser que fort peu de choses étaient vraiment impossibles. » (p. 47) Elle rencontre de très nombreux personnages farfelus : le chapelier fou, le lièvre de mars, la Reine et le Roi de cœur, le Griffon et la Simili-Tortue ou encore le Chat du Comté de Chester. « J’ai souvent vu un chat sans un sourire, mais jamais un sourire sans un chat ! » (p. 107)

Il ne faut pas chercher de sens ou de logique, tout cela n’est qu’un rêve, un beau rêve imaginé par Lewis Carroll pour des petites filles. Cette histoire ne vieillit pas et ne lasse pas.

Ce qu’Alice trouva de l’autre côté du miroir

Un jour de novembre, alors qu’elle joue avec ses chattes – Dinah, Kitty et Perce-Neige –, Alice passe de l’autre côté du miroir et embarque pour une partie d’échecs au terme de laquelle, si elle gagne, elle deviendra reine. « J’ai entendu des absurdités auprès desquelles ceci paraitrait aussi raisonnable qu’un dictionnaire. » (p. 211) Elle discute avec des fleurs, avec Gros Coco, avec la Reine Blanche et avec la Reine Rouge, elle apprend le poème du Jabberwocky et elle participe au combat auquel se livrent des pions d’échecs. Mais finalement, tout cela est encore un rêve.

Cette histoire est plus sombre que la première. Alice a grandi et l’absurde est moins prononcé. À moins que le déjà-vu amoindrisse l’effet loufoque. Et je découvre que le dessin animé de Walt Disney mélange les deux textes en supprimant quelques séquences. Au terme de ma lecture, j’ai envie de revoir ce film qui, en dépit de ses raccourcis, reste un beau morceau d’enfance.

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