La ligne verte

Roman-feuilleton de Stephen King.

J’ai lu ce roman dans la version Librio en 6 tomes qui reprend les chapitres de la première publication.

Deux petites filles mortes / Mister Jingles / Les mains de Caffey / La mort affreuse d’Edouard Delacroix / L’équipée nocturne / Caffey sur la ligne

En 1932, Paul Edgecombe, gardien-chef du bloc E du pénitencier Cold Mountain, accueille un nouveau détenu, le grand John Caffey. Le colosse noir a été reconnu coupable du viol et du meurtre de deux petites filles blanches. Dans ce bloc recouvert d’un linoléum vert, il y a la chaise électrique. Et les condamnés savent que la ligne verte est le chemin vers la mort. Brutus Howell, Harry Terwilliger, Dean Stanton et Percy Wetmore sont les gardiens du bloc. « Notre travail est de dialoguer avec les prisonniers, pas de hurler. […] Un homme qui hurle est un homme qui a perdu le contrôle. » (p. 16, tome 2) Hélas, Percy Wetmore n’a retenu de sa fonction que le droit de tuer, et sa présence dans le couloir des condamnés sera la source de bien des drames pour tous les détenus. Mais c’est compter sans la magie que dispensent les mains de John Caffey et la joie de vivre qu’offre Mister Jungles, une petite souris apprivoisée.

Avec ses six chapitres, l’histoire bénéficie d’une belle montée dramatique. Raconté par Paul, des décennies après les faits, le récit a des airs de mémoires, mais également de confession. Avec humilité et lucidité, Paul Edgecombe relit l’histoire des juges et des coupables. La conclusion est bouleversante : il y a peu d’innocents, mais il y a souvent des victimes et parfois des miraculés.

J’ai maintenant hâte de revoir le film dans lequel Tom Hanks a excellé.

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