Bande dessinée de Juean Berrio.
- Un immeuble dans un quartier dans une ville.
- Un vieux couple.
- Un collectionneur de premiers numéros de journaux.
- Un jeune intello qui se fait voler son sac à dos.
- Un policier qui enquête sur une série de vols consécutifs.
- Une jeune fille qui se fait photographier par des inconnus.
- Un homme et son chien avec des manteaux assortis.
- Une petite fille perd et retrouve son gros chien.
- Une concierge avec quatre chats.
- Un couple qui a bien du mal à communiquer.
- Une vieille dame qui se demande de quel ami elle est amoureuse.
- Deux voisines qui se demandent laquelle fait les meilleures affaires.
Certains de ces personnages sont un seul et même individu, parce qu’on ne peut pas être réduit à une étiquette. Ils se rencontrent pendant un instant et reprennent leur chemin. « Tiens, voilà Denis. À quoi peut-elle bien penser ? Je suis sûre que je pense tout le contraire… » (p. 56) Ce sont des vies minuscules qui se croisent et tissent des motifs uniques. On aperçoit certains personnages dans une case et on les retrouve un peu plus loin dans leur aventure personnelle. Il y a des détails à suivre comme un jeu de pistes, comme ce nom de rue inversé ou ces chouettes qui volent de statuettes en t-shirt. « Il m’arrive des choses que tu ne pourrais même pas imaginer. » (p. 78)
La quatrième de couverture annonce « Un mercredi comme tous les autres, l’aventure du quotidien. » Grâce à une simplicité graphique qui laisse toute leur place aux détails et à un élégant camaïeu de rouge et de brun, le lecteur est invité à saisir toute la poésie des choses infimes. Et c’est à regret qu’on referme le livre de ce mercredi extraordinairement ordinaire.