Le coq de bruyère

Recueil de textes de Michel Tournier.

Impossible de réduire ces textes à des nouvelles. Il y a des contes, des historiettes et des récits presque légendaires. Dans ce recueil, vous trouverez :

  • Le petit-fils chez qui Dieu décide de prendre sa retraite,
  • Robinson Crusoé qui ne retrouve plus son île,
  • Le père Noël qui allaite le petit Jésus,
  • Une petite fille qui suit un chat farouche dans un jardin inconnu,
  • Le petit Poucet qui fait une fugue,
  • Un petit garçon qui découvre avec horreur la différence entre les hommes et les femmes,
  • Un pianiste soliste qui ne vit pas comme il voudrait de son art,
  • Un nain qui accepte sa taille et embrasse son destin,
  • De nombreux clowns et des veilles de Noël,
  • Un animateur radio qui fascine les femmes,
  • Un photographe et son modèle,
  • Une jeune fille qui s’ennuie à mourir,
  • Un vieux baron qui aime trop les femmes et son épouse qui ne le supporte pas,
  • Deux routiers et une aire d’autoroute
  • Un homme fasciné par la lingerie féminine.

De mythes bibliques en mythes littéraires, Michel Tournier explore l’imaginaire collectif et le complète de nouvelles histoires, avec un humour discret et un peu taquin, sans aucun doute érudit, mais jamais pédant.

De cet auteur, j’aime surtout les longs romans qui déploient des histoires fabuleuses, comme Le roi des Aulnes, Vendredi ou les limbes du Pacifique ou Gaspar, Melchior et Balthazar, mais j’ai apprécié ces très jolies histoires qui m’ont, d’une certaine façon, rappelé Les nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar.

Pour finir, deux extraits pour vous mettre en appétit.

« Comment aurait-elle pu faire comprendre aux autres – alors qu’elle comprenait si peu elle-même – que ce n’était pas le scorbut qu’elle redoutait et qu’elle soignait au citron, mais un mal si profond, à la fois physique et moral, une marée de fadeur et de grisaille qui tout à coup déferlait sur le monde et menaçait de l’engloutir. » (p. 177)

« Ah parce que tu crois que le pare-brise, il est fait pour protéger le paysage ? / En un sens oui. Et alors du coup, ça le rend plus beau, le paysage. » (p. 283)

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