Tu t’appelles qui ?

Album de Françoise Pétrovitch et Claudine Galea.

C’est l’histoire d’un enfant sans nom dans un pays sans enfant. « Je ne veux pas être en devenir. Je veux être quelqu’un maintenant. » (p. 16) L’enfant cherche son nom dans le monde en parlant avec ce qu’il rencontre : pierre, oiseau, arbre, etc. « Je ne suis pas un Lac, je ne renvoie l’image de personne. » (p. 19) Puis il rencontre l’Autre : pas tout à fait comme lui, mais tellement semblable. « Dans les yeux de l’Autre, il se voyait. Tu n’es pourtant pas un Lac, pensa-t-il. » (p. 26) Ne leur reste qu’à se choisir un prénom pour se connaître et se reconnaître.

Ce très bel album illustré d’aquarelles et de gouaches frôle le surréalisme, mais ses airs mystiques exsudent surtout une poésie très douce et très sensible. Enfant ou adulte, le lecteur peut se retrouver dans ce petit héros qui cherche son identité et sa place dans le monde.

Contrairement à ce qu’indiquait la couverture, point de lapin dans ce livre, si ce n’est sur un t-shirt. Ce n’est pas le plus important : l’histoire est douce et belle.

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